Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un même traitement ou une même intervention, instauré(e) par des médecins différents, conduit à des résultats aussi différents, quel que soit le paramètre d’évaluation pris en compte? Il est par ailleurs fascinant de constater que l’effet d’un traitement spécifique dépend non seulement de facteurs propres au médecin, mais aussi de facteurs propres au patient.
Les principales caractéristiques cliniques et d’imagerie qui conduisent à un choix thérapeutique en cas de sclérose en plaques (SEP) ne sont pas aussi claires en pédiatrie que chez l’adulte. Sachant que le risque de rechute est 2-3 fois plus élevé à 6 ans chez l’enfant avec un risque de 40% après 1 an, 60% après 2 ans et 66% après 3 ans, mais que le délai avant de développer un handicap est plus long que chez l’adulte tout en survenant en moyenne une décennie plus tôt que chez l’adulte, une équipe italienne a souhaité évaluer les prédicteurs cliniques et IRM précoces de l’évolution de ces patients.
Le vidofludimus, une molécule proche du tériflunomide avec lequel elle partage la même cible enzymatique, à savoir la DHODH (dihydro-orotate déshydrogenase), a été testé sur 210 patients adultes avec sclérose en plaques récurrente rémittente et rempli le critère principal de jugement, à savoir les lésions actives cumulées en IRM (-70% – p = 0,0002 – à 320mg et -62% – p
Le début du traitement d’une sclérose en plaques (SEP) ou sa modification sont motivés par les signes d’activité de la maladie, signes qui se présentent souvent sous la forme d’une rechute ou d’une progression du handicap. Dans ce contexte, et alors que l’on sait que les traitements immunomodulateurs réduisent l’activité de la maladie, le délai nécessaire pour obtenir un effet manifeste ou maximal n’est pas clairement établi.
Depuis les années 2000, de nombreuses études démontrent avec une bonne concordance qu’un traitement de fond de la forme rémittente de la sclérose en plaques (SEPfr), instauré dès le diagnostic de la maladie, est associé à une réduction du handicap à moyen ou long terme, par rapport à un traitement plus tardif. Plus précisément, un traitement dit disease-modifying instauré au plus tard dans les 5 premières années diminue significativement le risque d’évolution vers une forme secondairement progressive (SEPsp).
Depuis l’apparition de nouveaux traitements efficaces sur la sclérose en plaques, et particulièrement sur son activité inflammatoire, un nouvel objectif thérapeutique, appelé NEDA (No Evidence of Disease Activity), a été défini: il comporte l’absence de poussées, de progression du handicap et de plaques actives à l’IRM. La publication de Rotstein et al. était basée sur l’étude prospective de 219 patients émanant de la Comprehensive Longitudinal Investigation of Multiple Sclerosis at Brigham and Women’s Hospital (CLIMB).
30 mai 2021 : à l’occasion de la Journée Mondiale de la sclérose en plaques (SEP) placée pour la 3ème année consécutive sous le signe de la « connexion », montrons à ceux qui vivent avec cette étrange compagne que nous sommes plus que jamais à leurs côtés.
Après avoir présenté les données d’une étude nationale portant sur des personnes souffrant de sclérose en plaques atteintes de Covid-19 soupçonné ou confirmé depuis mars 2020, une équipe coordonnée par Maria Pia Sormani (Univ. Genoa) a recueilli également à partir de juin – date à laquelle des tests sérologiques ont commencé à être effectués régulièrement – les données des patients asymptomatiques afin de décrire l’effet des traitements modificateurs de la maladie sur la gravité du Covid-19, définie selon 3 niveaux: 0 = asymptomatique ou maladie légère sans pneumonie ou nécessité de recours à une hospitalisation (n = 1.383), 1 = pneumonie radiologiquement définie ou hospitalisation (n = 184), 2 = séjour en unité de soins intensifs (USI) ou décès (n = 36).
La sclérose en plaques se développe par la destruction progressive de la myéline, qui gaine certaines parties du système nerveux. Des chercheurs de l’Université de Californie ont recherché une manière de reconstruire cette myéline dans la sclérose en plaques.
Depuis la pandémie due au Covid-19, la télémédecine est de plus en plus utilisée, et dans le contexte du suivi d’affections neurologiques, on peut alors parler de télé-neurologie.
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