La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire hétérogène du système nerveux central. Des différences au niveau du microbiome intestinal ont été décrites entre les personnes atteintes de SEP et des volontaires sains (VS), mais les résultats sont très divers. Au début de cette année, nous avons publié les résultats de notre étude relative à la diversité alpha et bêta, à l’entérotypage et à la présence de taxons bactériens dans une cohorte SEP et chez des VS, afin de dresser le tableau de l’hétérogénéité clinique.
Nous avons rencontré le Dr Brigitte Capron du service de neurologie du CHU de Charleroi (Marie Curie) et spécialiste de la sclérose en plaques afin qu’elle nous fasse part des évolutions depuis 25 années et de sa vision du futur concernant certains aspects de la prise en charge de cette maladie.
La sclérose en plaques (SEP) sous sa forme rémittente-récurrente atteint surtout les femmes jeunes avec un ratio de 3 pour 1. Il n’est dès lors pas étonnant que la littérature médicale se soit de plus en plus intéressée à la relation entre SEP et grossesse, principalement depuis la mise à disposition des nouveaux traitements.
Nul ne contestera que nous avons assisté durant ces dernières années à une véritable révolution thérapeutique dans le domaine de la sclérose en plaques. Cette maladie presque incurable en 1990 peut maintenant être diagnostiquée précocement, traitée, stabilisée le plus souvent, et ses mécanismes sont de mieux en mieux connus. L’auteur reprend ici tous les événements marquants de cette évolution jusqu’à nos jours!
Le spectre des anti-MOG est une entité récemment individualisée parmi les maladies inflammatoires du système nerveux central. Le phénotype clinique est très large: névrites optiques étendues, myélites étendues, mais aussi encéphalomyélites aiguës disséminées de l’enfant, voire de l’adulte, atteintes du tronc cérébral, myélites non étendues longitudinalement, encéphalites, parfois méningite isolée.
La sclérose en plaques est une maladie complexe du système nerveux central qui se caractérise par des processus chroniques d’inflammation et de neurodégénérescence. Depuis peu, une diminution accélérée du volume cérébral, ou atrophie, est devenue un marqueur populaire de neurodégénérescence.
La Journée Mondiale annuelle de la sclérose en plaques (SEP), qui s’est tenue le 30 mai, a mis cette année en avant la thématique du «lien». Face à l’omniprésence médiatique du Covid-19, le thème de la connexion prend un sens particulier, et l’édition 2020 de cette Journée revêt une importance toute particulière.
Le bénéfice de l’activité physique est démontré de longue date et dans de multiples pathologies (pulmonaires, cardiaques, cancéreuses, rhumatismales…). Sa pertinence dans les maladies neurologiques est de découverte plus récente, mais actuellement bien documentée dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson (effet préventif et thérapeutique) ainsi que dans la sclérose en plaques (effet thérapeutique).
Les troubles de la sexualité ont un impact majeur sur la qualité de vie des patients. Les troubles sexuels dans la SEP ne sont pas seulement liés aux lésions du SNC mais également à des paramètres secondaires ou tertiaires.
La dysfonction ventriculaire gauche est principalement observée chez des patients traités par mitoxantrone. Cependant, un syndrome de Takotsubo peut être associé à une poussée de SEP et doit, en l’absence d’autre explication, faire rechercher une lésion inflammatoire démyélinisante de la région bulbaire.
La sclérose en plaques (SEP) de l’enfant est une maladie rare, qui se différencie à divers égards de la SEP de l’adulte. En règle générale, la SEP pédiatrique est une maladie plus active, caractérisée par des poussées plus fréquentes et une plus grande atteinte cérébrale à la RMN.
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