L'absentéisme de longue durée à son plus haut niveau en Belgique

Le nombre de malades de longue durée atteint des chiffres record, selon les données d'Attentia, dont les clients représentent environ 10% de l'ensemble de la population active belge. Le taux avoisine les 3% du volume d'heures de travail. «Il est temps de prendre des mesures structurelles», avertit le spécialiste en ressources humaines.

Les périodes de maladie de courte durée (inférieures à un mois) se stabilisent autour des 3,3% tandis que celles de moyenne durée (plus d'un mois mais moins d'un an) augmentent pour se fixer à 1,90% des heures prestables. Quant aux maladies de longue durée (plus d'un an), elles continuent, cette année encore, de progresser et atteignent le niveau record de 2,89% d e toutes les heures de travail utiles, détaille Attentia qui précise que le groupe d'âge le plus touché est celui des personnes de 30 à 50 ans.

«Dans cette catégorie, les salariés traversent une phase intense de croissance, que ce soit dans leur travail, où ils sont occupés à se construire une carrière, ou chez eux, du fait de l'arrivée d'enfants, de la construction ou de l'achat d'une maison... Cela se traduit par une certaine pression qui débouche sur un décrochage, principalement provoqué par une charge psychosociale accentuée», explique Tim Vermeire, consultant principal RH & Bien-Être chez Attentia. 

Ce dernier affirme que des mesures structurelles qui mettent l'accent sur la prévention sont nécessaires. Il appelle les employeurs à éliminer les facteurs de risque psychosociaux sur le lieu de travail mais également l'employé à œuvrer à son propre bien-être.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.